Détails
Télécharger Docx
Lire la suite
(La question suivante est posée par Mme Anne-Marie Araba.) Mme Araba Anne-Marie: Bonsoir, Maître. Recevez toute ma gratitude. Dans le pamphlet sur le réchauffement climatique, il a été dit : « En raison de la surpêche et de la perte de dizaines de millions de sardines, chaînon vital, les eaux de la côte du sud-ouest de l’Afrique sont chargées d’un gaz toxique qui bouillonne depuis le fond de l’océan, tuant la vie sous-marine sur une surface équivalente à celle de l’État du New Jersey [États-Unis] et aggravant l’effet de serre. » Quelle est l’origine de la nature de ce gaz ? Merci, Maître. Master: Bonjour, Madamoiselle Araba. Vous avez fait tout le trajet depuis Cotonou, au Bénin, pour être avec nous ? (Oui, Maître.) Vous êtes de Radio Topka, à Cotonou, au Bénin, n’est-ce pas ? (Oui, Maître.) Merci d’être venue nous faire part de vos préoccupations. Il est très inquiétant de connaître l’état des eaux au large de la côte ouest de votre continent. Voyez-vous, ce gaz toxique dont vous nous parlez est formé à partir des éléments qui créent les zones mortes océaniques. Les zones mortes sont exactement ce que leur nom indique. Elles sont des parties de l’océan qui sont mortes – des zones de l’océan incapables d’abriter la moindre vie – elles résultent principalement de la pollution agricole de l’alimentation du bétail, ainsi que de l’écoulement d’effluents d’élevage dans l’océan, ou d’autres types de déséquilibres. Le nombre de zones mortes observées depuis 2003 a plus que triplé, et on en compte aujourd’hui plus de 400 dans le monde entier, qui s’étendent. Selon les scientifiques, la zone morte africaine est due à la combinaison d’un fort courant de remontée d’eau qui apporte du plancton en abondance et de la perte de sardines(-personnes) due à la pêche humaine. Au cours des dernières décennies, des dizaines de millions de ces minuscules poissons (-personnes) ont été retirés de l’océan pour la consommation humaine. Ainsi, au lieu que les sardines (-personnes) aident à consommer le plancton, celui-ci meurt simplement dans l’eau, et coule au fond de l’océan où il se décompose et contribue à la formation de gaz toxiques : méthane et sulfure d’hydrogène. Alors que le méthane peut être volatil et explosif, le sulfure d’hydrogène est toxique pour les humains et la faune marine. Cette zone connaît donc des explosions périodiques de méthane et de sulfure d’hydrogène. Et lorsque ces gaz éclatent au large des côtes africaines, beaucoup d’autres poissons (-personnes) meurent et des animaux (-personnes) tels que les homards- et les crabes (-personnes) se ruent sur le rivage pour tenter de fuir le gaz toxique. Mais parfois, ils ne peuvent pas non plus l’éviter. Les scientifiques craignent aujourd’hui que, sans rétablissement de l’équilibre écologique, les zones mortes de ce type continueront à se multiplier et à s’étendre, ce qui est bien sûr mortel pour toute forme de vie. Il s’agit donc d’un petit mais très bon exemple de la raison pour laquelle nous devons être végan – afin de rétablir le juste équilibre de la vie. Et, bien sûr, nous devons aussi manger végan bio, parce que beaucoup de ces zones mortes sont causées et aggravées par les engrais chimiques qui sont principalement utilisés pour nourrir le bétail. Donc, oui, soyez végan biologique. Merci, mademoiselle. Je vous souhaite bonne chance et beaucoup de plaisir dans votre travail de journaliste, et j’envoie mon amour à tous vos collègues de Radio Tokpa à Cotonou. Que Dieu bénisse votre pays, le Bénin. (Merci, Maître.) Merci à vous. (Merci. Merci, Maître, pour la réponse. La prochaine question est de M. Bertrand Badja Baissi, qui est responsable des programmes à Télévision Deuxième.) Bienvenue, Monsieur. Mr. Bertrand Badja Baissi: Merci, Maître. Merci pour tout ce que Vous faites. Votre mission est noble, et je pense, rien qu’à voir la foule qui nous entoure, que le message passe. Il y a encore quelques années, c’était encore difficile de passer ce message. Je tiens aussi à rappeler que je suis un animateur d’une émission d’instructions spirituelles, à Lomé, au Togo, sur TV2. Nous avons fait une émission, il y a un an et demi, sur l’intérêt d’être végétarien et végétalien. Ça n’a pas été facile. mais aujourd’hui, beaucoup sont revenus vers nous pour nous dire que l’expérience d’être végétarien ou végétalien a porté ses fruits. Nous nous en félicitons. Mais ce qui est paradoxal, c’est que dans les médias tous les jours, nous avons des informations sur les risques que court notre Terre. Aujourd’hui, en tant qu’Africains, que pouvons-nous faire pour arrêter les catastrophes dues au réchauffement de notre planète ? Je Vous remercie, Maître. (Merci.) Master: Bonjour, Monsieur Badja Baissi. Merci de votre noble sollicitude et merci de nous faire part de vos réflexions. Voyez-vous, le plus important, comme je l’ai déjà dit, c’est de renoncer à tous les produits issus d’animaux (-personnes) et de faire passer le message au plus grand nombre que c’est la solution, la solution numéro un, la solution principale, la solution majeure. Si je connaissais une meilleure solution, j’aurais informé tout le monde, car je me préoccupe aussi de la planète où je vis encore. Sur le plan physique, il s’agit donc d’arrêter la production de méthane et d’oxyde nitreux – les deux gaz produits par l’élevage du bétail. Comme on le sait à présent d’après le rapport des Nations unies de 2006, « L’ombre portée de l’élevage » les animaux (-personnes) élevés pour la viande produisent plus de gaz à effet de serre que tous les transports combinés dans le monde. L’élevage du bétail est donc la première cause de méthane. Il y a quelques années, on savait déjà que le méthane piège jusqu’à 23 fois plus de chaleur que le dioxyde de carbone, qui est le gaz à effet de serre le plus connu et le gaz principal. Toutefois, les scientifiques ont récemment découvert que le méthane réchauffe l’environnement jusqu’à 72 fois plus que le dioxyde de carbone, en moyenne sur 20 ans. En fait, si nous calculons ce facteur de 72 fois au lieu de 23 fois comme estimé auparavant, l’équivalent de réchauffement du CO2, ou dioxyde de carbone, est en fait nettement plus élevé pour le méthane. Cela signifie que l’élevage industriel du bétail contribue encore plus que ce qui avait été estimé à l’origine. En Afrique, même si la production de bétail n’est pas aussi importante que dans d’autres pays, les chercheurs ont déclaré que 70 % des habitants des zones rurales du continent élèvent du bétail, et ils prédisent une forte croissance à l’avenir sur la base de la demande anticipée. C’est cette tendance que nous devons stopper dès maintenant. Si nous éliminons la viande (d’animal-personne) de notre régime alimentaire, le réchauffement de la planète sera très rapidement réduit dans des proportions considérables, voire dans sa plus grande partie. Si tout le monde devient végan, cesse d’élever davantage des animaux (-personnes) pour se nourrir, et cultive à la place des légumes biologiques, notre Terre et l’environnement peuvent être sauvés – et ce, si rapidement qu’on ne peut même pas l’imaginer – en l’espace de quelques semaines. Une autre partie importante du remède est de faire de bonnes actions, de répandre la bonne énergie positive. Nous pouvons aussi prier le Ciel pour sa miséricorde et sa protection. Nous avons besoin de l’intervention du Ciel et nous avons besoin que tout le monde coopère pour sauver la planète en étant végan, en devenant écolo et en faisant le bien. Merci, monsieur. Je prie moi aussi pour le bien-être de l’Afrique et je prie aussi pour le bien-être de la planète. Merci. (Merci.) (Merci, Maître, pour Votre réponse.) je t’en prie, amour. Interviews1 (Bonjour Monsieur.) Bonjour. (Votre nom, s’il vous plaît ?) Oui, je suis Monsieur Pidali Ulrich. (Que pensez-vous de cette conférence ?) C’est une bonne chose. Dans le passé, on n’était pas au courant, et il y a beaucoup de gens qui ne savent pas qu’il y a un danger, que le monde court un danger. Mais avec cette conférence-là, je crois que vraiment tout le monde saura ce qui se passe dans le monde et ils en prendront vraiment conscience. Et ils vont également, je crois, changer de comportement – surtout en ce qui concerne la consommation de viande. (À l’issue de cette conférence, est-ce que vous, personnellement, vous pouvez décider de devenir végan et influencer votre entourage à devenir végan?) Ça tombe bien, je le suis déjà. Je suis déjà végétarien puisque je suis un pratiquant. Je suis devenu végétarien justement pour raison de santé. (Merci Monsieur.) De rien. Bye, bye. Interviews2 (Bonsoir Madame.) (Bonsoir Monsieur.) (Votre identité, s’il vous plaît ?) Madame Akbablah Nigoumidoui. (Que pensez-vous de cette conférence dont nous venons de sortir ?) Ah, je vois que c’est très merveilleux. On nous a parlé de comment faire pour sauver notre planète, des comportements à adopter et je pense que c’est vraiment une réussite. (À l’issue de cette conférence, est-ce que personnellement vous êtes motivée à devenir végane et à influencer votre entourage pour devenir végan pour sauver ainsi notre planète ?) Franchement, sincèrement, la main sur le cœur, vraiment, j’ai eu le désir aujourd’hui de devenir végane parce qu’à voir tout ce qu’on nous a dit et les bienfaits du véganisme, vraiment, j’étais motivée. J’étais émue. Si vraiment, je pouvais avoir cette volonté de continuer, ça me fera moi-même énormément plaisir. (Vous venez de déguster le plat végan, à l’issue de la conférence. Comment l’avez-vous trouvé ?) Oh ! C’était très bien. Je croyais même qu’il y avait de la viande dans ce qu’on avait préparé. Mais j’ai vu que vraiment... Des fois, il m’arrive de demander : « Ça là, c’est de la viande ? » On me dit que non. Ça là, c’est quoi ? On me dit c’était excellent ! Tu ne sais même plus quoi dire ! (Merci beaucoup Madame.) Merci à vous aussi. Merci. Photo Caption: L’Éden est le lieu où tous les cœurs sont heureux de répandre la Bonté et l’Amour de Dieu
