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Le bouddhisme est strictement basé sur une idée universelle de compassion pour toute vie. Selon le bouddhisme, les êtres sensibles sont susceptibles de renaître sous diverses formes d’êtres sensibles, de sorte que tous les êtres vivants sont interconnectés. Bouddha Shakyamuni a prêché le végétarisme comme élément important et essentiel de la compassion. Le Bouddha déclare dans le sutra du Mahayana Mahaparinirvana que « la consommation de viande anéantit la semence d'une grande compassion », ajoutant que toute consommation de viande et de poisson, même d'animaux trouvés déjà morts, est interdite. « En outre, il faut enseigner aux hommes de ce monde pratiquant le Samadhi de ne pas tuer. On appelle cela l'enseignement profond du Bouddha de la deuxième loi. Par conséquent, Ananda, si le massacre n’est pas arrêté, la pratique du dhyana-samadhi revient à se boucher les oreilles en pleurant dans l’espoir que les gens n’entendront pas notre voix ou en essayant de cacher quelque chose qui est déjà exposé à la vue. Tous les bhiksus qui vivent purement et tous les Bodhisattvas s'abstiennent même toujours de marcher sur l'herbe ; comment pourraient-ils accepter de la déraciner ? Comment alors ceux qui pratiquent une grande compassion pourraient-ils se nourrir de chair et de sang d’êtres vivants ? Si les bhiksus ne portent pas de vêtements en soie (chinoise), de bottes de cuir et de fourrures locales, et s'abstiennent de consommer du lait, de la crème et du beurre, ils seront réellement libérés de ce monde. après avoir payé leurs anciennes dettes, ils ne transmigreront pas dans les trois mondes de l'existence. Pourquoi ? Parce qu'en utilisant des produits d'origine animale, on crée des causes (toujours suivies d'effets), tout comme un homme qui mange des céréales cultivées dans le sol et dont les pieds ne peuvent quitter le sol. Si un homme peut (contrôler) son corps et son esprit et s'abstenir ainsi de manger de la chair animale et de porter des produits d'origine animale, il sera vraiment libéré. Mon enseignement est celui du Bouddha, tandis que tout autre est celui des démons diaboliques. » Le Sutra Surangama décrit de manière frappante les terribles conséquences pour les mangeurs de viande et explique en détail pourquoi ne pas blesser et ne pas tuer devraient être respectés par ceux qui pratiquent pour atteindre l’illumination et la bouddhéité. Pour les moines novices à la volonté faible qui vivent dans un endroit où les légumes ne poussent pas, le Bouddha a déclaré avoir utilisé le pouvoir spirituel de la compassion pour fournir au Brahman une viande illusoire. Cependant, le Bouddha a interdit expressément l’effusion de sang pour se nourrir. Dans un extrait du sutra de Lankavatara, le Bouddha expliqua à son disciple Mahamati, un Bodhisattva-Mahasattva, ce qu’est le « mérite de ne pas manger de viande et le vice de manger de la viande ».
